Colloque International sur Messali Hadj
Tlemcen, du 16 au 18 spetembre 2011

 

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Extraits selectionnés

Nous vous rapportons ci-dessous quelques extraîts inédits qui changent notre vision sur le 1èr Novembre 1954:

 

Benjamin STORA et la constituante souveraine

La constituante souvraine: une revendication algérienne depuis 1926....toujours d'actualité!

«Le vieux mot d’ordre de l’étoile Nord-Africaine, qui était celui de la démocratie et de la liberté politique, c'est-à-dire le vieux mot d’ordre de la constituante souvraine c'est-à-dire des libertés publiques dans le sens large, est bien ce mot d’ordre de la constituante, dans l’époque que nous vivons, que vous connaissez dans le reste du monde arabe, reste à mes yeux un mot d’ordre toujours aussi fort et toujours aussi valable dans l’Algérie d’aujourd’hui».

 

Mohammed HARBI revèle de nouveaux éléments sur le 1èr Novembre

Messali était en train de préparer la lutte armée avant que ses disciples la déclenchent à son insu.

« Le sentiment national au sens de la promotion de l’état nation n’existait pas à cette époque (1936). C’est dans ce sens que le geste d’aout 1936 demeure un geste fondateur, c’est la première fois qu’on peut parler de la présence du peuple à une tribune, et une tribune où figurait toute l’intelligentsia de ce temps ».


« Après la création de l’OS et les arrestations qui ont suivi, (Messali) considérait que la lutte armée ne devait pas être préparée comme on l’avait envisagé avec l’OS et quand il est parti en Orient, il a eu des rencontres avec un certain nombre d’hommes dont l’Emir Abdelkrim avec qui il a été décidé que les algériens envoient un contingent d’hommes pour faire leur apprentissage militaire dans les académies arabes et ses hommes viendraient encadrer les hommes qui vont participer  à la lutte armée. Donc c’était une attitude tout à fait différente  de celle des hommes du CRUA; les fondateurs du FLN, et la question, si vous le voulez, qu’il a opposé à eux, ce n’était pas pour ou contre la lutte armée, c’est quand et comment ? Or le parti a été engagé dans une crise, il y avait une scission, il fallait reprendre  le parti en main pour installer à ce moment les structures d’accueil   pour la lutte armée. C’est ce que ne voulait pas les gens qui ont suivis Boudiaf.
J’ai eu 2 témoignages importants. J’ai eu un témoignage de Moussa Boulkroa sur l'organisation des algériens en Orient pour l’apprentissage militaire, et alors Boulkroa a dit:" quand Messali est venu au moment de la session des Nations Unies il m’a chargé d’aller voir Ben Khedda Ben Youcef" qui était à l’époque secrétaire général du MTLD alors que pour la façade c’était Lehoual Hocine. En réalité c’était déjà Ben Khedda et lui a dit : "demande lui de désigner un contingent pour aller au Caire et puis de la-bas ont enverra les éléments vers Bagdad et vers d’autres pays arabes", et il a été voir Ben Khedda et Ben Khedda lui a dit : "écoutes.. cette question tu n’en parles à personne, et la aussi c’est l’un des problèmes qui se posent dans des partis qui fonctionnent clandestinement.
J’ai interrogé pas mal de monde du comité central, aucun n’était au courant de ça.


J’ai d’autres témoignages, il y a un document, c’est une journée d’étude que Boudiaf a eu avec les anciens de l’OS et quand il a créée le PLS ses militants lui ont demandé, pour leur école, de leur dire ce qui s’est passé avant 1954. Alors, il leur a donné des choses qui sont tangibles, il dit que lorsqu’il y a eu la crise (centralistes-Messalistes) et qu’il est allé en Algérie, Boussouf Ben Mhidi, Ben Toubal, Zighout étaient tous pour Messali, c’est lui qui les a retourné en disant qu’il veut pas de la révolution. Mais nous étions en crise, et dans cette crise chacun avait sa propre politique et ses propres calculs.
Pour le grief qui lui (Messali) a été fait, d’être contre (l’insurrection), c’est absolument faux, j’ai le témoignage du colonel Ouamrane. Le colonel Ouamrane lors de la scission du MTLD, la wilaya de Kabylie, sous la direction de Krim, avait pris position pour Messali. Krim s’est retourné par la suite exactement comme Boudiaf sur la question d’une fixation claire de la date de l’insurrection, et donc  quand il y a eu l’insurrection, d’après Ouamrane donc, et ça m’a été confirmé après par d’autres interlocuteurs, la première somme d’argent qui a été envoyé en wilaya 3 c’était une somme de 2millions de francs qui a été remise à Krim et c’est ce qui a expliqué que dans le journal du MNA il y a eu une interview de Krim, c’est par la suite que petit à petit, quand Krim a vu qu’il avait une audience, qu’il devenait maitre d’un appareil qu’il s’est dissocié de Messali ».


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